La cabane hurlante se dressait de toute sa hauteur, vieille maison poussiéreuse qui avait abrité bien des mystère. Mon rythme cardiaque avait considérablement augmenter, et je me mis à maudire cette idiote de poufsouffle. Attendez que je vous explique ce qui c’était passé. Je me promenais tranquillement dans pré-au-lard (j’étais partie refaire mes réserve de sucrerie chez Honey and Duke) et m’apprêtais à repartir pour Poudlard quand je tombais sur un groupe de troisième année affolé.

Je fronçais les sourcils et m’approchais d’eux.

« - Qu’est ce qui se passe ? »

Ils eurent un sursaut et certains, deux Poufsouffle, se cachèrent un peu quand elles virent mon insigne.

« - Une crétine des blaireaux a voulu faire la maline… Elle est entré la dedans. On la entendu
crier. »

Je n’avais pas besoin de regarder l’uniforme pour savoir que c’était un Serpentard qui venait de parler. J’avais soupirer encore une fois.

« - Bon bougez pas de là. Je vais aller la chercher. »

Et voilas comment je me retrouvais dans une maison abandonné où des créatures avait probablement élu domicile. J’ignorais où était la gamine. Aussi je commençais à fouiller le rez-de-chaussée sentant l’angoisse augmenter à chacun de mes pas. Je venais de me foutre dans un de ces pétrins… C’étais bien digne de moi ça ! Un craquement me fit sursauté, je me retournais, ma baguette pointée droit devant moi. Je m’apprêtais à lancer un sortilège quand je reconnus Scorpius.

« - Toi ?! »

Qu’est-ce qu’il pouvait bien faire là M. Je-me-mêle-que-de-ce-qui-me-regarde ?

Journée à Pré-Au-Lard organisée par des gens de ma salle commune. Comme à chaque fois que quelque chose était organisé, on réclamait ma présence. J’avais été tout d’abord tenté par dire non parce que je n’avais pas personnellement envie de me retrouver au beau milieu de la foule. Mais au final, j’avais accepté. Je m’étais dit qu’un peu d’air frais me ferait du bien. Surtout que j’avais passé la plus de trois heures à travailler un devoir de Métamorphose. Pas qu’il était dur, en fait, je le trouvais plutôt simple, mais il était long.

Nous marchions tranquillement dans la ville pour arriver face à la cabane hurlante. Cette cabane était un véritable défi pour chaque élève un peu trop désireux de vouloir en mettre plein la vue aux autres. Je faisais parti du lot, bien évidemment. Nous parlions tranquillement de choses et d’autres lorsqu’une fois s’éleva :

« Alors ? On veut faire les beaux devant la Cabane Hurlante, mais on n’est pas capable d’entrer dedans ? »

D’un même mouvement, tout le monde se tourna vers l’origine de la voix. Il s’agissait d’une Poufsouffle. Des rires s’élevèrent chez les Serpentards. Moi-même je ne pus m’empêcher d’avoir un petit rictus.

« Et bah t’as qu’à y aller toi dedans ! Vu qu’apparemment tu as plus de courage que nous tous » répliqua un garçon à ma gauche.

Levant le nez aussi haut qu’elle put, elle se dirigea d’un pas déterminé vers la cabane. Je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel. Bon sang, tout ça pour paraitre plus courageux. C’en était pathétique. Néanmoins, je ne dis rien et me contentais d’observer tout en écoutant les commentaires de mes camarades. Ils pariaient sur le nombre de minute qu’elle allait tenir à l’intérieur.
Au loin, je la vis ouvrir la porte et disparaitre à l’intérieur. Et bien elle n’avait pas froid aux yeux la petite Pouffy. Des chuchotements s’élevèrent puis un hurlement se fit entendre, glaçant d’effrois tout le monde.

« Vous croyez qu’elle est morte ? »

« Oh mon dieu ! Je veux pas avoir un mort sur la conscience. »

« Qui va voir ? »

Blablabla… Je poussais ceux qui étaient devant moi et pris la direction de la cabane hurlante.

« Hey ! MALFOY ! Reviens »

Je secouais la tête. Comment pouvait-on être aussi craintif d’une simple baraque en bois ?! Je soupirais et continuais de marcher.
Quand j’arrivais à sa porte, la cabane me parut extrêmement grande. Enfin bon, c’était trop tard pour faire demi-tour. Et puis, jusqu’ici je n’avais pas eu les jetons, alors pourquoi est-ce que je les aurais maintenant ? J’ouvris la porte et entrais à l’intérieur. La porte se referma aussitôt derrière moi. Je restais quelques instants sans bouger d’un pouce avant de me décider de sortir ma baguette.

« Lumos » soufflais-je.

Le bout de ma baguette s’illumina. D’un coup, j’y vis plus clair. Je pris une grande inspiration et me mis à la recherche de la demoiselle disparut.
Il fallait avouer que l’endroit était assez flippant. Ca craquait de partout. On pouvait avoir l’excuse du vent qui soufflait sur le vieux bois de cette baraque, sauf qu’il n’y avait pas de vent dehors… J’avançais un peu au hasard. Je ne connaissais pas l’endroit et on ne pouvait pas dire que je savais où aller.

Les minutes passèrent et je me mis à tourner en rond. Je ne savais pas où pouvait être la fille. Puis, je me retrouvais nez à nez avec Zora.

« - Toi ?! »

« Wahou ! Je vois que ton vocabulaire s’est développé ! »

Je fronçais les sourcils a sa remarque, mais ne la relevait pas. Après tout j’étais venu ici pour chercher une petite de troisième année, pas pour me chamailler avec un Serpentard. Néanmoins j’étais curieuse de sa présence ici.

« - Et puis-je savoir ce qui te pousse à venir te salir ici ? »

Je continuais mon exploration, tenant ma baguette face à moi pour pouvoir éclairer la pièce un minimum. Une créature se faufila entre mes jambes et j’eu tout juste le temps d’apercevoir le gnome.

« - Mais qu’est-ce qui a put lui passer par la tête à cette crétine ! Venir se paumer dans cette stupide maison. Vraiment les Poufsouffle n’ont pas l’aire d’avoir l’intelligence comme qualité maîtresse. »

D’un autre côté, l’intellect c’était plutôt les Serdaigle et les Serpentard… Je poussais une porte et une nuage de poussière m’atterrit en plein visage, de rideaux en lambeaux pendait des fenêtres. Je ne put réprimer un frisson et finit par murmurer à Scorpius.

« - Tu crois que c’est vrai ? La légende qui dit qu’ Il s’était réfugier ici pendant un moment… »

Je parlais de Voldemort, mais je ne sais pas pourquoi prononcer son nom dans cette atmosphère lugubre me faisait froid dans le dos. La lumière dérangea quelque chauve-souris qui s’envolèrent, je me baissais légèrement pour qu’elles ne s’accroche pas à moi. Hors de question d’avoir l’air apeurée devant Malfoy !

« - Tu as fouillé où pour l’instant ? »

Je n’avais fais que deux pièces et me demandais si Scorpius avait couvert le reste. Cela nous permettrait d’attaquer directement l’étage. Au fond je dois bien avoué que la présence de Scorpius était rassurante… Au moins je n’étais plus seule à chercher une malheureuse Poufsouffle dans cette immense maison.

« - Et puis-je savoir ce qui te pousse à venir te salir ici ? »

« Oh rien de spécial. J’aime la poussière ! »

Non mais franchement… Qu’est-ce que je peux faire dans cette vieille baraque crasseuse et poussiéreuse ? Avec la Pouffy qui avait eu la merveilleuse idée de venir à l’intérieur. Enfin bon…

« Je te retourne la question ! »

Je devais me douter qu’elle avait vu tous les Serpentards et qu’ils l’avaient mise au courant. Sinon, pourquoi serait-elle ici ? Personne n’était assez fou pour venir se balader ici sans une bonne raison.
Enfin, toujours était-il que la demoiselle était introuvable !

« -Mais qu’est-ce qui a put lui passer par la tête à cette crétine ! Venir se paumer dans cette stupide maison. Vraiment les Poufsouffle n’ont pas l’aire d’avoir l’intelligence comme qualité maîtresse. »

Ah pour une fois que c’était pas moi qui disait du mal de quelqu’un ! Comme quoi, c’était pas moi le méchant petit canard.

« Va savoir ! »

Enfin, moi je savais pourquoi. Mais c’était pas moi le coupable. J’étais la bonne poire qui allait la chercher. Enfin, maintenant, on était deux.
Je regardais Zora ouvrir une porte et un nuage de poussière l’entoura. Instinctivement, je reculais de deux ou trois pas. La poussière retomba et je m’avançais. C’était une salle vide, tout ce qu’il y avait de plus normal. Enfin, si on ne prenait pas en compte les rideaux déchirer et les vitres manquantes. En tout cas, il n’y avait personne là dedans.

« - Tu crois que c’est vrai ? La légende qui dit qu’Il s’était réfugier ici pendant un moment… »

« Et qu’est-ce que j’en sais moi ? Je suis pas historien ! Il parait que oui, mais après si c’est vrai… T’as qu’à demander à Potter ! Son père doit le savoir. »

Je suivis Zora dans la pièce. D’un coup, il y eut des petits bruits stridents. J’écarquillais de grands yeux et me baissais d’un mouvement brusque pour les esquiver. Foutues bestioles ! Elles avaient pas idée de crécher là aussi. C’était comme les pigeons, ça se mettait partout ! Même là où ça devait pas.
Quand elle me demanda où est-ce que j’avais fouillé pour l’instant, je réfléchis quelques secondes.

« Bah… Je tourne en rond en fait. Bref, me semble pas avoir fait l’étage. »

« - Bon… ben l’étage alors… »


J’allais néanmoins vérifier la dernière porte qui révélait un salon remplis de vieillerie, j’entrais un peu et put observer un vieil arbre généalogique.

« - Apparemment ceux qui vivaient là étaient très attacher à la pureté du sang… »


Je suivis distraitement les branches des yeux.


« - Tiens… Ils te sont apparenté. »


On pouvait lire un Malfoy perdu en bas, le prénom était illisible, cela devait bien remonter cinq siècles avant nous. Enfin bon… rien de surprenant à ce que les deux familles soient relier, à force de chercher la pureté du sang… Je m’arrachais au parchemin et observais la pièce.

« - Cette maison devait être magnifique avant. »

Je continuais à marcher, et finalement levais les yeux vers le plafond.

« - Bon … ben reste plus qu’à monter là haut. »

Tandis que l’on s’approchait de l’escalier un grattement ce fit entendre. Pas le genre de bruit que ferait un gentil chaton perdu au premier étage, non plutôt celui que ferait une grosse bête poilu et méchante. Ma main se serra plus fort autours de ma baguette. Apparemment ce qui était là haut se déplaçait lentement, comme si quelque chose handicapait… ou plutôt comme si il trainait quelque chose ou … ou quelqu’un !

Je me tournais vers Malfoy et put lire sur son visage que lui aussi avait identifier le son. La prudence et les chuchotement n’était plus de mise. On se précipitait à l’étage baguette en avant. Plus sportif que moi, Scorpius y arriva quelques secondes avant.

« - Bon… ben l’étage alors… »

Bah ouais... Y’avait plus que ça à faire maintenant. Visiter l’étage. Sauf que Zora avait décidé d’aller voir la dernière pièce du rez-de-chaussée. Je la suivis à l’intérieur. La pièce devait être un salon. Bah étant donné le mobilier, on ne pouvait qu’en déduire que c’était un salon. Ou plutôt, ce qu’il en restait.
Je tournais la tête vers Zora lorsqu’elle déclara que la famille qui vivait ici était une famille de sorcier qui attachait de l’importance au sang. Qu’est-ce que ça pouvait me faire de qui vivait là où pas ? N’empêche que lorsqu’elle m’annonça qu’il m’était parenté, je m’avançais pour voir un peu d’où on était parenté. Si j’en croyais le prénom, c’était un cousin de mon arrière-arrière-arrière-arrière-arrière et j’en passe grand-père... Mouais... le dernier propriétaire de cette baraque devant être un cousin au je ne sais trop combientième degré. Bah rien d’intéressant quoi !
Je ne faisais pas très attention à ce que faisait Zora jusqu’à ce qu’elle déclare qu’il n’y avait plus qu’à monter à l’étage. J’étais tout à fait d’accord avec elle. Pas que j’avais les chocottes, mais... C’était pas le genre de maison dans laquelle je vivrais plus tard.

Nous marchions dans le couloir qui menait aux escaliers lorsqu’un grattement se fit entendre. Je faillis me manger Zora qui s’était brusquement stopper. En fait, moi aussi je m’étais stoppé brusquement, mais je ne m’attendais pas à ce que la distance qui nous séparait soit aussi minime. Je levais la tête en l’air. Ce qu’il y avait là haut avait soit du mal à marcher, soit elle trainait quelque chose.
Je remis ma tête droite pour voir que Zora me regardait. Comme si nos cerveaux étaient reliés, on se mit à grimper les escaliers jusqu’au premier. Je fus le premier arrivé. La demoiselle me suivit de quelques secondes. Je mis un doigt sur ma bouche pour signaler à Zora de ne rien dire. Je ne pensais pas qu’elle était capable de le faire, mais il valait mieux être prudent. Je me mis à écouter puis de nouveaux les grattements se firent entendre. Je tournais la tête à gauche et me mit à marcher dans la direction du bruit. Il y avait de nombreuses portes. Les grattements se stoppèrent et je me stoppais par la même occasion. Ma main était crispée sur ma baguette.
Je m’apprêtais à chuchoter quelque chose, mais les grattements reprirent. Ils venaient de la salle du fond. Je fronçais les sourcils et m’y dirigeais. J’avais horreur d’ignorer ce qui me faisait flipper. Je m’arrêtais devant la vieille porte fermée. Je me tournais vers Zora.

« Je pense pas que ce soit le moment de faire preuve de galanterie » chuchotais-je.

Sans attendre sa réponse, j’ouvris la porte et entrais...

Je me bloquais en voyant une espèce de rat géant entrain de faire je-ne-sais-trop-quoi. Blottie contre un des murs se trouvait la jeune fille qui nous avait défié d’entrer dans la cabane hurlante. Et bah, c’était bien fait pour elle, tiens ! Elle n’avait que la monnaie de sa pièce. Et dire que je me décarcassais pour elle… N’empêche que… C’était d’la bestiole quand même ! Trop grosse pour être réelle. Zora revint vers moi en compagnie de la Pouffy. Le rat la suivit du regard puis d’un coup, il se transforma en une ombre noire.
Instinctivement, je reculais. Cette ombre n’avait pas de forme distincte. En fait, ces ombres là n’avaient jamais eu de véritable forme. Elle m’avait traumatisé quand j’étais gamin. Je n’avais pas peur du noir, comme on pouvait le penser, mais ma peur de ces choses là était du à un foutu bouquin que j’avais eu le malheur de lire à voix haute et que c’était apparut devant moi.
Il me semblait entendre qu’on me parlait, mais j’étais devenu sourd tellement j’avais les jetons. Je me serais bien mis à bouger, mais pour tout avouer, mes jambes étaient bloquées. Mon cerveau refusait de les commander. V’la que mon corps se mettaient à jouer le rebelle… Et ce n’était pas l’envie de me tirer qui me manquait.

« Delater… »

Ce qui allait suivre allait sérieusement m’écorcher la bouche, mais j’avais pas le choix. Il m’était impossible d’agir pour l’instant. En fait, je ne pourrais pas bouger tant que ce qui était devant moi n’aurait pas disparut. J’avais l’impression d’avoir fait un bond de dix ans dans le passé.

« Fais quelque chose… »

La gamine m’étranglais presque, je songeais sérieusement l’engueuler, un truc du style : « Non mais faut pas t’étonner aussi, tu rentre dans une baraque abandonné et tu jette un sort d’empifrement à un rat, tu t’attendais à quoi?!». C’est vrais quoi au fond, pour obtenir un rat de cette taille il fallait lui avoir jeter un sort d’empifrement, et un sacré sort, le rat était juste… énorme. Je retournais donc vers Malfoy, la gamine accrocher à moi, lorsqu’un évènement se produisit, le rat qui se tenait devant nous jusqu’à maintenant se changea en ombre. Des ombres noires sans forme distincte, et Malfoy semblait terroriser…

Le fait qu’il me demande mon aide fut comme un déclic, quelque soit ces choses si elles terrifiaient le Serpentard au point qu’il me demande mon aide… Je posais un peu brutalement la jeune fille qui se réfugia dans un coin. Dans ma tête je cherchais toute créature ayant comme apparence une ombre et pouvant se métamorphoser en rat. Je n’en trouvais pas alors en désespoir de cause je m’écriais.

« - Lumos maxima ! »

Ca peut paraitre idiot, mais en toute logique l’ennemi des ténèbres c’est la lumière, ça pouvaient paraitre bizarre mais bon… c’est un fait !

En tout cas mon sortilège n’eut pas beaucoup d’effet, enfin si. Il en eut un, à défaut de faire disparaitre les ombres elle attira leur attention sur moi. A mon grand étonnement elles changèrent de nouveau d’apparence pour devenir… un mille patte géant ! Ma plus grande … ma plus grande peur !

« - Un épouvantard ! »

Je fut tellement étonné que j’en oubliais d’être terroriser, enfin bon il fallait bien le neutraliser ! Je pointais ma baguette et me concentra sur une chose idiote.

« - Ridikkulus ! »

Aussitôt l’immonde insecte se trouva affubler d’une perruque et de chaussure au lacet noué les uns entre les autres, ce qui nous valut le spectacle d’une magnifique chute, et c’est le rire de la petite poufsouffle qui chassa le monstre. Je me tournais vers elle, sourcils froncés.

« - Toi ! Tu retournes immédiatement dehors, petite sotte ! Quand on a ton âge on essaye pas de faire la maligne, à cause de toi on a prit des risques, et ça aurait put être pire qu’un épouvantard ! Alors tu me fais le plaisir de retourner à Poudlard illico presto, et que je ne te revois plus trainer ici ou c’est à moi que tu auras affaire, et crois moi tu regretteras ton tête à tête avec le rat géant. De plus tu as pas intérêt à souffler un mot de ce qui c’est passer ici!»

Mon sermon dut avoir un petit effet car la gamine se sauva sans mot dire, pour ma part je me tournais vers Scorpius en lui tendant un chocogrenouille.

« - Tiens, parait que le chocolat c’est bon après un coup de flippe. »

Je ne posais aucune question sur les ombres, d’abord je n’étais pas une proche du garçon, ensuite il ne devait surement avoir aucune envie d’en parler. Je chassais la poussière d’un coup de baguette et m’installa à même le sol. D’un coup je me rendis compte de toute la tension que j’avais accumuler lors de cette ‘‘charmante’’ promenade.

« - Cette gamine… je la hais. »

Pas un seul de mes muscles ne bougeait. Mis à part peut-être ma langue, étant donné que j’avais réussi à dire une phrase. En deux fois, mais une phrase quand même. Si c’était pas magnifique ça ? Hein ? Vous pouvez croire que j’ai l’air d’une chiffe mole, mais retrouvez-vous devant votre plus grande peur, je peux vous assurer que vous serez au même niveau que tout le monde quand ils sont terrorisés. Est fou celui qui n’a peur de rien.

« - Lumos maxima ! »

Euh… Ouais… Et c’était censé faire quoi là ? Ah non, je n’ai rien dit ! Les ombres disparurent pour laisser place à un mille pattes, géant. Et bah…

« - Un épouvantard ! »

BRAVO !!! Je pourrais, j’applaudirais ! Mais le moment n’était pas vraiment choisit pour faire ce genre de chose car, même si elle avait mis un petit temps avant de piger quelle genre de créature il y avait devant nous, elle nous en avait débarrassé. D’ailleurs, ce fut la Pouffy qui le fit disparaitre avec son fou rire. Au moins, elle aurait servi à quelque chose cette gourde de première catégorie.
Zora était entrain de sermonner la fille pendant que moi, je reprenais doucement mes esprits. Ca faisait des années que je n’avais pas vu ces saloperies d’ombres et j’en avais toujours autant la trouille.

« - Tiens, parait que le chocolat c’est bon après un coup de flippe. »

Je regardais le chocogrenouille qu’elle me tendait et le pris. En même temps… J’avais pas vraiment autre chose à faire en ce moment même.
Zora s’assit sur le sol. Pour ma part, j’inspirais un grand coup.

« Merci » lâchais-je dans un souffle.