" Malfoy = le "prince" --- Moi = le diable "

Je le déteste, je le déteste je le déteste. Hm, comment dire ? Ah oui, je le déteste. Bon.
Mais pourquoi ça ? Eh bien c'est simple, je le déteste parce qu'il est simplement adoré par tout le monde. Les filles gloussent en le voyant, les garçons l'admirent. Et moi, je le déteste, voilà.
Iznogoud vous connaissez ? Khalife à la place du Khalife. Et bien c'est ce que je vais faire. Je vais détrôner ce petit blondinet prétentieux et pour ça, il faut que je le fasse tomber de son pied d'estale. Comment me direz vous ? Eh bien c'est simple. Cela fait un bon moment que je l'observe et que je cherche ses points faibles. Et depuis quelques jours j'ai remarqué qu'il fréquente pas mal cette petite rousse de Gryffondor, une Weasley. Je ne vais pas vous donner la définition, les Weasley c'est un peu comme les Malfoy, tout le monde les connait. Bref, cette fille, Rose je crois que c'est son prénom, à bien l'air de lui plaire. Ils se cherchent tous les deux, mais qui aime bien châtie bien et moi j'ai bien remarqué qu'elle ne le laissait pas insensible. Il ne s'en rend probablement pas encore compte mais lorsqu'il s'en rendra compte, ça sera trop tard, je lui aurai chipé sa petite copine avant même qu'elle ne le devienne. Moi ? Je m'en fiche totalement de cette fille, d'ailleurs, c'est bien le cas pour toutes les gryffondors et les pouffsoufles. Seules les Serpentard et les Serdaigles éventuellement sont des proies qui m'intéressent.

Mais vous me connaissez, grand acteur et manipulateur que je suis, je compte bien me mettre cette petite rouquine dans la poche. J'avais entendu que les rouges et or avaient un petit devoir à rendre dans quelques jours, et par petit devoir j'entendais gros devoir qu'il est nécessaire de réaliser à la bibliothèque. C'est donc pour cela que me voilà parti vers la bibliothèque pour trouver ma petite proie.
J'observais les différentes tables et trouvais enfin les cheveux qui m'intéressaient. Heureusement pour moi, elle était seule à sa table, je m'approchais alors.

- Euh, excuse moi, est-ce que je peux m’assoir à côté de toi ? J'avais une petite question à propos de ce devoir ...

Je fis alors un joli sourire pour faire bonne impression. J'espérais qu'elle n'avait pas, ou peu entendu parler de moi, et en tout cas qu'elle ne reconnaitrait pas mon visage.