Après une dure journée de cours, j’aimais particulièrement me réfugier dans un endroit calme. Généralement, je me réfugiais à la tour d’astronomie, ou bien au parc car il y avait peu de monde après les cours. La plupart des élèves s’enfermait dans leur salle commune ou bien à la bibliothèque pour travailler.
Mais comme nous étions vendredi, je pris la direction de la Bibliothèque avec mon livre sous le bras. Mon grand-père m’avait envoyé un de ses nombreux livres qui composaient sa gigantesque bibliothèque et il me tardait de le commencer. C’était des vieux bouquins, et pourtant, ils ne m’ennuyaient pas. Ils parlaient souvent de philosophie etc… Mais j’aimais ça. Beaucoup ne le comprenait pas, mais c’était pas grave. C’était ce que je pensais qui comptait.

J’entrais dans la Bibliothèque en silence. Comme je l’avais prédit, il n’y avait quasiment personne. Peu était les élèves qui travaillaient le vendredi soir. J’en faisais partie, je l’avouais. Si je venais là, c’était uniquement pour lire. Je passais devant la Bibliothécaire qui me détailla quelque peu. Je l’ignorais. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire de toute façon.
Je me dirigeais vers le coin que je préférais pour lire. Chance pour moi, cette place était libre. J’ignorais pourquoi, mais j’aimais ce coin.
Je m’assis sur la chaise et ouvris mon livre à la première page. Dès la première lettre je me trouvais plongée à l’intérieur de ce monde de lettres.